Les Sciences : un univers peu fréquenté par les femmes

Cela fait plusieurs siècles que le domaine scientifique est strictement composé d’hommes. Cette tendance est due au faible taux de scolarisation des filles. Cependant, certaines femmes parmi elles, arrivent à trouver leurs places au sein de cette communauté fermée. Cet élan est apprécié et même encouragé par les instances internationales.

Pourquoi y a-t-il peu de femmes en sciences ?

Le domaine des sciences a toujours été assimilé au genre masculin. Cette manière, un peu vétuste, de penser est une des causes de la minorité féminine dans ce secteur. Que ce soit lors des études ou dans la vie active, la société exerce une pression psychologique sur les femmes. Certaines se retrouvent même parfois contraintes de délaisser la filière parce que leur environnement immédiat soutient l’idée selon laquelle « les sciences sont une affaire d’homme ».

L’autre raison est que certaines femmes auraient peur des filières scientifiques. Pourtant, les statistiques prouvent que les femmes font partie des meilleurs apprenants. Il n’y a donc aucune logique pour que les femmes s’en aillent de ce milieu. Selon d’autres statistiques, le taux de femmes scientifiques dans le monde est de moins de 20%.

Les femmes scientifiques enfin célébrées par l’UNESCO

Malgré les multiples obstacles, certaines femmes persistent et arrivent à leur fin. Cela représente un grand mérite que l’Assemblée générale de l’UNESCO a voulu honorer. Elle a donc déclaré la journée du 11 février comme étant celle de la fête des femmes et des filles de science. Cette résolution est soutenue par des organisations internationales, et des collaborateurs de la société civile. 

Le but visé est la promotion des femmes et des filles dans le monde scientifique. Cette célébration, initiée par ONU-Femmes, est un grand pas pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030. Elle permet d’encourager les femmes à s’insérer dans tous les domaines actifs notamment les sciences. 

En définitive, le 11 février de chaque année est une occasion pour faire deux dénonciations. Il s’agit de celle de l’inégalité des genres et celle du sexisme dans le milieu scientifique. Pour mieux illustrer l’état de la situation actuelle en Afrique, prenez connaissance de la carte ci-dessous qui présente la proportion de femmes parmi les diplômés en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM)  (valeurs les plus récentes 2015-2017, Source: Banque Mondiale).

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